Logistique urbaine

Les trajets urbains : quelle place pour la voiture en ville en 2030 ?

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En 2030, 75% des trajets urbains particuliers seront réalisés à vélo, à pied ou en transports en communs.

Cette projection montre, s’il en était encore besoin, que les usages routiers urbains évoluent très fortement. La part de la voiture individuelle, prépondérante jusqu’à il y a 1 an encore, va devenir de plus en plus faible. Le développement des pistes cyclables, des vélos à assistance électrique et à capacité d’emport plus importante, ainsi que des réseaux de bus et tramway va finir par avoir raison des voitures particulières.

 

Quelles conséquences en tirer pour les transporteurs urbains et la logistique urbaine ?

D’une part qu’il vont devenir les principaux usagers de la voirie urbaine, ce qui devrait faciliter la fluidité des transports. Et par ailleurs, que la part laissée à la voirie « voitures » va continuer de diminuer, favorisant les pistes cyclables larges et continues pour nos coursiers vélo et les zones piétonnes interdites aux véhicules « polluants ».

 

Comment adapter ces trajets urbains à ces mutations ?

dernier-kilometre

 

Les transporteurs urbains et logisticiens du dernier kilomètre ont commencé à s’adapter : les flottes évoluent, intégrant des véhicules électriques, hybrides ou au gaz, et des vélos cargos. Cette évolution, engagée par certaines entreprises depuis plusieurs années, va s’intensifier avec notamment le renforcement des Zones à Trafic Limité (ZTL), où seuls les véhicules propres pourront pénétrer pour livrer.

Et bien évidemment, l’optimisation des flux, par groupages et optimisation des trajets, ou autrement dit la réduction du nombre de kilomètres nécessaires à la réalisation d’une livraison, devient l’enjeu majeur de ce métier.

 

 

 

S’adapter, devancer les évolutions, … bref, bouger en rythme : l’essence du métier de transporteur urbain !

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